Offshore
EDF EN affiche ses ambitions depuis le Royaume-Uni
«
L’installation de cinq turbines au large de Blyth est à présent achevée, marquant ainsi la dernière étape du développement d’un parc éolien prototype des parcs du futur. » C’est par cette phrase qu’EDF Énergies Nouvelles (EDF EN) a annoncé la prochaine mise en service de son parc pilote offshore totalisant une puissance de 41,5 MW, grâce à cinq éoliennes MHI Vestas de 8,3 MW chacune. «
Le projet intègre trois composants de dernière génération pour les fondations, les turbines et les câbles », rappelle EDF EN dans un
communiqué, qui précise que le parc
« devrait commencer à produire de l’électricité d’ici à la fin de cette année. » En Europe, Blyth est le deuxième parc éolien en mer mis en service par EDF EN, après celui de Teesside (62 MW) en 2013, également au Royaume-Uni. Le groupe français espère dupliquer ces innovations ailleurs. Par exemple, sur le parc français qu'il développe au large de Fécamp (Seine-Maritime), qui aura le même type de fondations. À condition que ce chantier puisse démarrer, de même que ceux des deux autres projets français du groupe, à
Courseulles-sur-Mer (Calvados) et Saint-Nazaire (Loire-Atlantique). Attribués en 2012, ils sont toujours suspendus à plusieurs recours devant la justice. L’énergéticien regarde donc vers les États-Unis, et plus encore vers la Chine, où l'éolien en mer est quasi inexistant aujourd'hui, et où le groupe cherche actuellement de potentiels partenaires locaux. À terme, EDF veut pouvoir mettre en service «
entre 500 MW et 1 GW tous les deux ou trois ans », a indiqué Antoine Cahuzac, PDG d'EDF EN, à l’AFP.