Offshore
Recours contre un parc à Saint-Nazaire contesté
Les recours visant à faire annuler l'autorisation d'exploiter un parc de 80 éoliennes au large de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique) ont été examinés le 27 avril par la cour administrative d'appel de Nantes. Le rapporteur public a conseillé à la juridiction de les rejeter. D'après le collectif DLM (défense de la mer), les risques sismiques de l'endroit retenu pourraient mettre en péril les fondations. DLM redoute également une « diminution de la photosynthèse » et une « turbidité accentuée » des eaux de mer, qui feraient fuir les crustacés à la faveur d'« espèces opportunistes ». Le rapporteur public parle d'« allégations », que ni les expériences étrangères offshore ni l’étude d’impact ne confirment. Plus globalement, les opposants à l'énergie éolienne souhaitent obtenir l'annulation des autorisations des trois premiers parcs en prévision au large des côtes françaises (Saint-Nazaire, Courseulles-sur-Mer – Calvados et Fécamp – Seine-Maritime). Le parc de Saint-Nazaire, qui doit être exploité par EDF, doit atteindre une puissance de 480 MW. Son coût est estimé à deux milliards d'euros, et sa mise en service, initialement envisagée en 2020, est repoussée à 2021 ou 2022 du fait de ces recours.