Offshore
Nicolas Hulot veut s’attaquer aux délais de développement
Nicolas Hulot s’est agacé des délais de développement de certaines installations de production d’énergies renouvelables, le 6 juillet, lors de la présentation de son plan climat. Le ministre de la Transition écologique et solidaire a pris l’éolien offshore pour exemple : «
entre le moment de l’appel d’offres et l’implantation de la première éolienne, il se passe entre 12 et 15 ans, à cause des recours, ce que je peux comprendre. Mais entre-temps, la technologie retenue est complètement dépassée », s’est-il désolé. «
Si nous ne trouvons pas une manière d’aller un peu plus vite, nos engagements ne pourront être tenus ». Des déclarations qui n’ont pas manqué de faire réagir France Énergie Éolienne (FEE), qui a tenu «
à souligner la pleine compréhension du ministre d’État, des difficultés de développement de l’éolien en France et du retard pris dans le déploiement de nouvelles technologies, pour cause de durée excessive de développement des projets. » L’association précise que «
la situation et les conséquences sont identiques concernant l’éolien terrestre », et qu’elle se tient à disposition pour travailler sur les mesures à mettre en place rapidement pour atteindre les objectifs gouvernementaux de déploiement des énergies renouvelables.